L’empreinte du deuil

L’empreinte du deuil : Une expérience unique et personnelle

L’empreinte du deuil est une expérience profondément individuelle, façonnée par notre histoire personnelle et nos relations uniques. Après des années d’accompagnement et de partage auprès de personnes endeuillées, j’ai acquis une certitude : il n’existe pas un seul deuil, ni une seule façon de le vivre ou de le traverser.

La diversité des expériences de l’empreinte du Deuil

Généraliser le deuil revient à effacer une part d’humanité dans cette expérience émotionnelle que nous traversons en tant qu’êtres à part entière. Chaque personne vit son deuil avec une intensité et des manifestations qui lui sont propres. Le poids de l’empreinte du deuil.

Le jugement social face au deuil et à son empreinte

Une réflexion essentielle concerne le jugement, conscient ou inconscient, que la société porte sur le deuil. J’ai observé cette tendance troublante à hiérarchiser les deuils selon des critères subjectifs et parfois injustes. 

Je reconnais avoir moi-même posé des questions comme :

  • « Était-ce un membre de ta famille ? »
  • « Étiez-vous proches ? »
  • « Depuis combien de temps vous connaissez-vous ? »

Ces questions, bien qu’apparemment anodines, peuvent minimiser la souffrance vécue. Des phrases comme « Ce n’est pas si grave, cela ne fait pas longtemps » ou « Ce n’est pas comme si c’était un membre de ta famille » catégorisent et délégitiment la douleur ressentie. Dans ce cas, l’empreinte du deuil peut être plus lourde encore à porter.

Les conséquences de l’empreinte du deuil délégitimé

Cette délégitimation peut avoir des conséquences graves. Certaines personnes en viennent à cacher leur deuil, n’osant plus en parler par crainte d’être jugées illégitimes dans leur souffrance. Ce silence forcé complique le processus de résilience, le remboursement plus long et douloureux, pouvant même conduire à des états dépressifs.

Respecter le rythme du deuil et de son empreinte

L’essentiel dans le processus de deuil est de le laisser se dérouler à son propre rythme, avec bienveillance plutôt qu’avec culpabilité. Cette culpabilité, souvent imposée par l’entourage, s’ajoute aux remords et aux regrets que nous éprouvons naturellement.

Lien vers plus de clareté : https://youtu.be/X-xUwoN5S7c?si=uDNGGXYJhpWqBd4W

Krassimira, votre psychopraticienne